La vidéo ci-contre a été tournée chez un éleveur de « poulets de chair » membre d'IP-SUISSE. Ce label prévoit que « les animaux sont détenus selon leur mode de vie naturel ». Pourtant, l'enquête révèle un élevage surpeuplé, des animaux blessés, malades ou avec des membres désarticulés qui ne bénéficient d'aucun soin et agonisent dans l’indifférence. Si les élevages labellisés sont des endroits abominables pour les animaux, à quoi ressemblent les élevages conventionnels ?
Ces animaux sont ensuite tués et vendus par des entreprises garantissant « un traitement particulièrement respectueux des animaux ».
Il est temps d'arrêter de se moquer des consommatrices et consommateurs ! Aidez-nous à exiger plus de transparence.
Au-delà des chiffres, rappelons-nous que chacun de ces oiseaux est un individu avec son propre caractère, ses préférences et ses peurs.
Dans la nature, les poules vivent par petits groupes de 20 à 25 individus maximum.
Après une longue agonie, les corps des poulets morts se décomposent au milieu du hangar.
La sélection génétique intense à laquelle sont soumis les poulets cause de nombreux problèmes physiques.
Les malades sont laissés sans soins. En effet, les éleveurs limitent les visites au prétexte de ne pas risquer de contaminer les poulets avec une potentielle maladie.
La densité et la promiscuité sont telles que des poulets sont victimes de cannibalisme.
Aussi choquant que cela paraisse, ces conditions de détention sont parfaitement légales. En effet, la loi fédérale sur la protection des animaux érige de beaux principes, mais les ordonnances d'application permettent ce genre d'élevages. Des animaux ayant eu une vie heureuse avant de finir dans les assiettes : un mythe, hélas très éloigné de la réalité.
Les « poulets de chair » ont fait l'objet d'une sélection génétique intense. Ils ont tellement été « optimisés » pour leur croissance musculaire que ni leur squelette ni leur système cardiovasculaire ne sont adaptés à leur masse. Leurs ancêtres atteignaient le poids de deux kg après huit mois, mais ces poussins l'atteignent en un mois et demi. C'est vers cet âge précoce qu'ils sont envoyés à l'abattoir.
Os brisés, claudications, maladies cardiaques et respiratoires sont récurrents. Ces poulets sont des « monstres » créés pour satisfaire des exigences de profit.
Les élevages utilisent des races génétiquement sélectionnées pour produire au maximum, mais cette « instrumentalisation excessive » des animaux n'est-elle pas une claire violation de leur dignité ?
Dans nos sociétés, notre rapport aux animaux est fondé sur le spécisme. Par analogie avec le racisme et le sexisme, le spécisme désigne l'idéologie qui considère que la vie et les intérêts des animaux peuvent être méprisés uniquement parce qu'ils sont d'une autre espèce.
Comment expliquer que l'on accepte d'infliger les souffrances que vous venez de voir, si ce n'est parce que l'on considère les animaux comme de simples objets dont on peut disposer comme bon nous semble ?
Pourtant, la science nous montre actuellement que, loin d'être des objets, les animaux font l'expérience d'une vie subjective complexe, sont dotés de préférences, de désirs et d'une personnalité propre.
Le spécisme est indéfendable car les humains ne sont pas les seuls à ressentir des émotions : nous devons donc respecter la vie et les intérêts des autres êtres sensibles qui partagent cette planète avec nous.
Merci à tou-te-s les signataires ! La récolte de signatures est terminée.
Vous pouvez toujours nous aider en faisant un don.
Les labels représentent un outil commercial crucial pour l'industrie alimentaire utilisant des produits d'origine animale. Leur apposition permet d'étiqueter un produit comme « éthique » et d'en augmenter grandement la vente. Malheureusement, ils constituent souvent de simples promesses dont il est impossible pour les individus en fin de chaîne de contrôler la véracité.
Les consommateurs sont souvent rassurés par des expressions telles que « respect du bien-être animal », ou encore « détention selon leur mode de vie naturel ». Pourtant, l'enquête montre que les conditions de détention dans l'élevage sont très loin de ce que le public s'imagine légitimement en lisant les indications précitées. Ces images montrent la réalité d'un élevage suisse, dont les animaux sont tués pour être vendus sous la garantie d'un « traitement particulièrement respectueux des animaux ».
Nous demandons à ce que les consommateurs et les consommatrices soient respecté-e-s et que la réalité des élevages suisses soit réellement montrée et non cachée derrière les campagnes de marketing orchestrées par les lobbies ou sous des dénominations trompeuses.
Afin que la transparence ne reste pas un simple mot, l'association PEA et les signataires demandent aux institutions compétentes la concrétisation des mesures suivantes :
L’association PEA - Pour l’Égalité Animale a pour objectif la fin du spécisme et l’avènement d’une société égalitaire pour tous les animaux. Il est urgent de mettre un terme à l’exploitation injustifiable dont sont victimes les animaux, et de respecter la vie de tous les êtres sensibles, qu’ils soient humains ou pas.
Réalisé par des bénévoles, notre travail est rendu possible grâce à la générosité des sympathisant-e-s.
Association PEA - Pour l'Égalité Animale
IBAN : CH10 0900 0000 1441 8134 8
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